Le squelette de l’oiseau est parfaitement adapté au vol. Les os étant à la fois légers et très résistants, ils permettent lui permettent de planer convenablement.
Le squelette de l’aile des oiseaux ressemble beaucoup à celui de l’homme. La première partie de l’aile est composé d’un os appelé humérus. C’est un os long et le plus épais de l’aile. C’est lui qui permet l’articulation avec le corps de l’oiseau. Il définit donc la position de l’aile.
Après l’humérus se trouve le cubitus. Il est long et épais et l’articulation entre cet os et l’humérus forme le coude de l’oiseau., et est doublé d’un os plus fin, le radius.
Après cela vient le carpe qui correspond au poignet de l’oiseau : il est constitué de deux petits os, puis est prolongé par le métacarpe, soit les phalanges de l’oiseau. Le métacarpe est une partie de l’aile comportant trois os : deux sont longs et partiellement soudés, le troisième est très court, il correspond au pouce de l’oiseau.
Les os de l’aile ont des proportions qui varient selon les oiseaux. Les oiseaux les plus petits, comme le colibri, ont un humérus, cubitus et radius très courts , comparés à un métacarpe sur développé, pour faciliter le battement des ailes. A contrario, les oiseaux pratiquant le vol plané, comme l’albatros ou le condor ont l’humérus, le cubitus et le radius de longueur à peu près égale à celle des autres os, ce qui accroît la taille de l’aile.
Cependant, tous les os définissant la structure interne de l’aile sont mis en mouvement à l’aide de puissants muscles.
L’oiseau comporte 175 muscles, dont les plus développés sont pour le contrôle des ailes.
Représentant 15% de la masse musculaire totale, les muscles les plus puissants sont les pectoraux. Ils sont proches de centre de gravité de l’oiseau, ce qui lui permet une plus grande stabilité en vol. Situés dans le poitrail de l’oiseau, ils permettent de rabattre les ailes lorsque celles-ci sont ouvertes. Ils sont reliés à l’humérus à l’aide de tendons, qui, situés en-dessous de celui-ci, jouent le rôle de corde pour actionner un mouvement de l’aile vers le bas.
Sous les pectoraux se situent les muscles appelés supracoracoïdes. Ils sont plus fins et plus légers que les pectoraux, mais sont tout aussi importants. Reliés par des tendons sur le dessus de l’humérus, ils jouent le rôle de poulies. Ainsi, lorsqu’ils se contractent, ils tirent l’aile abaissée vers le haut. Ils sont donc complémentaires aux pectoraux : quand ces derniers sont contractés, les supracoracoïdes sont détendus, et inversement.
On peut donc dire que les muscles les plus utilisés par les oiseaux pratiquant le vol plané sont les supracoracoïdes, contrairement aux oiseaux pratiquant le vol battu, qui utilisent quant-à-eux plus les pectoraux.
Chaque oiseau possède de 10000 à 30000 plumes. Leur rôle est de lui permettre de voler, ainsi que lui tenir chaud. Les ailes sont composées de deux types de plumes : les tectrices et les pennes. Les tectrices jouent le rôle de duvet, ils permettent donc à l’oiseau de garder sa température intérieure. Cependant, les plumes que nous voyons sont les pennes. Elles se divisent en deux catégories, les rémiges et les rectrices. Les rémiges se situent sur l’aile, les rectrices sur la queue de l’oiseau. Les plumes qui nous intéressent sont donc les rémiges. Il existe différentes rémiges :
Albatros, dont l’envergure peut atteindre 3,20m.
Condor des Andes, l’oiseau le plus grand, pouvant atteindre jusqu’à 3,50m d’envergure.